Le numérique est la plus grande industrie électrique de notre époque, et ce n’est que le début. En 2010, les scientifiques estimaient que la consommation d’énergie de l’industrie numérique augmenterait de 4 % par an, fixant le pire scénario à 10 %. Depuis lors, la consommation d’électricité numérique a augmenté de 8,5 % par an. Et ce chiffre est sur le point d’augmenter de 50 % en 2020. Actuellement, 16 % de la consommation mondiale d’énergie est consacrée à l’industrie numérique.
Le numérique une industrie moderne qui consomme beaucoup d’énergie
Le numérique n’est rien de moins qu’une industrie moderne. Les nuages, les boîtes aux lettres électroniques, les moteurs de recherche sont en fait des usines avec des technologies réelles, dures et tangibles nécessitant des millions de gigawatts pour fonctionner.
Toutes nos actions quotidiennes (achat d’un produit en ligne, envoi d’un e-mail, envoi d’un selfie, recherche sur Google…) demandent de l’énergie, des combustibles issus de nos sols (charbon, nucléaire, fuel…). Et parce qu’il s’agit d’une pollution invisible, nous ne pouvons pas à voir de manière concrète son impact sur l’environnement par rapport à une usine pétrochimique.
« Le numérique consomme bien plus d’énergie que le transport aérien et la croissance de sa consommation est à deux chiffres » selon Daniel Sperling, chargé du numérique à la mairie de Marseille.
Améliorer notre quotidien par l’écologie numérique
Le numérique, peut sans aucun doute améliorer notre mode de vie, notre façon de gérer la planète et réduire considérablement notre impact environnemental. En fait, nous n’avons jamais été aussi conscients du changement climatique, puisque le numérique est partout. C’est pourquoi, il est important pour les politiques de mesurer et définir de bonnes pratiques durables.
Promouvoir des solutions autour des énergies renouvelables
L’industrie numérique est alimentée par les combustibles fossiles (charbon, nucléaire, gaz…). Ces dernières endommagent les sols terrestres et produisent des gaz à effet de serre. La consommation d’énergie numérique ne cessant d’augmenter, il est nécessaire d’alimenter cette industrie en énergie propre (énergie éolienne, solaire, hydraulique…).
Certains géants de l’informatique ont déjà commencé leur transition vers l’énergie verte selon Greenpeace. Cependant, afin que les mentalités changent durablement, il est nécessaire de fédérer des acteurs des énergies renouvelables. L’objectif est de faire travailler ensemble toutes les parties prenantes pour changer les pratiques de travail quotidiennes.
En conclusion, si nous rassemblons les bonnes pratiques en matière de respect de l’environnement, nous serons alors en mesure de créer l’outil numérique parfait : alimenté par une énergie propre, suffisamment intelligente pour nous aider à avoir une meilleure utilisation des appareils.