Les pouvoirs publics doivent toujours s’adapter à l’évolution des sociétés pour une meilleure gestion explique Jose Gaydu. Ils doivent mettre au point des nouvelles stratégies qui correspondent parfaitement aux attentes et besoins des populations. Dans ce cadre, l’accent est généralement mis sur deux axes considérables, à savoir celui national et celui local. Voici tout ce qu’il faut comprendre de la logique nationale et locale.
Une logique nationale, une vision plus globale
« La logique nationale impose une vision plus globale des politiques publiques » explique Jose Gaydu. Ces dernières suivent des programmes bien définis qui sont accentués sur divers domaines de la vie au quotidien. Chaque programme engage un ensemble d’actions qui sont mises en œuvre et qui sont adaptées à tous les territoires ou localités. Une nouvelle stratégie de politiques publiques du point de vue national, vient pour accompagner divers nouveaux dispositifs. Dans ces derniers, les agents ou acteurs procèdent à l’application de nouvelles pratiques qui pourraient être appelées des « pratiques de subjectivation ».
Cela signifie notamment qu’il s’agit de pratiques dont l’objectif principal est de réactiver les fonctions transversales de chaque acteur. Plus explicitement, il s’agit véritablement d’instituer et de réinstituer une certaine subjectivité auprès des bénéficiaires des dispositifs. Cela suppose pour les pouvoirs publics de développer précisément chez eux, des « potentialités », des « compétences » ou encore des « capacités », entre autres. Aujourd’hui, les sociétés et populations ont tellement évolué à tel point que cela suscite donc de nombreuses études pertinentes. Une analyse précise et globale conduit à une nouvelle stratégie de politiques publiques avec des résultats qui touchent tout le monde.
Une logique locale, une politique publique adaptée à un territoire
Une nouvelle stratégie des politiques publiques appliquées localement correspond à l’ensemble des actions et interventions locales d’une autorité. Investie de légitimité gouvernementale et de puissance publique, elle agit spécifiquement sur un domaine précis du territoire ou de la société. Toute nouvelle stratégie va donc être portée sur les politiques publiques locales menées notamment par les autorités dites infra-étatiques.
Les politiques locales
Cela va particulièrement des régions jusqu’aux départements en passant par les villes et d’autres entités administratives locales. Le plus souvent, les politiques locales sont élaborées et mises en œuvre en interdépendance avec les politiques de l’État. Elles sont alors le fruit de la mise à contribution d’un nombre divers d’acteurs. Ce sont souvent des membres des collectivités territoriales, mais aussi des étrangers. Ils agissent avec des intérêts, moyens et ressources bien différenciés.
Une nouvelle orientation locale selon Jose Gaydu
« Dans ce cadre, mettre en œuvre une nouvelle orientation locale suppose de penser et raisonner en termes de « politiques publiques » » précise Jose Gaydu.
Par exemple, il s’agira de mettre l’accent sur un « produit » et non sur l’analyse spécifique des divers processus de production. Par conséquent, il ne faut plus envisager le pouvoir local à travers la détention de ressources par des groupes, des institutions ou des individus intervenant dans des volets infranationaux. Il faut voir cela telle une production collective, une intervention qui donne des effets sociaux impliquant une analyse optimale des contenus.
Mettre en lumière des politiques publiques dans des logiques locales consiste donc à identifier des secteurs d’intervention publique. Ce qui mène entre autres à la prise de décisions ou l’imputation de budgets et de personnels au cas échéant.